PIERRE PÉAN ACQUITTÉ par Tribunal parisien! -- de La Presse Canadienne
[7 Novembre 2008 devant le Tribunal Pénal de Paris, l'écrivain Pierre Péan dont le livre sur Rwanda est un sort de vaccin contre l'intoxication d'histoire de région de l'Afrique Centrale, qui a subi depuis 1er octobre 1990 et l'invasion de Rwanda par les forces ougandaises sous tutelle des EU et GB, des millions de victimes d'un vrai génocide, mais d'une magnitude et origine complètement différent de celui qu'est décrit par la plupart des medias, était acquitté des accusations de racisme et provocations de la haine. C'est un petit morceau de justice et ce s’avance la promesse de Péan de mettre au point les vraies génocidaires britanniques et amis requins dans son prochain livre. CM/P félicite cet ami de la vérité et la justice, et le souhaite un bon courage et un bon travail. mc]
de LA PRESSE CANADIENNE de 7 novembre 2008
Pierre Péan relaxé des poursuites pour "complicité de diffamation raciale"
PARIS "Une victoire pour la liberté d'expression." La défense de Pierre Péan a salué vendredi la décision du tribunal correctionnel de Paris, relaxant l'écrivain des poursuites engagées par SOS-Racisme. L'association avait porté plainte pour "complicité de diffamation raciale" et "complicité de provocation à la discrimination raciale" à la suite de la publication en 2005 du livre "Noires Fureurs, Blancs Menteurs" sur le génocide rwandais. L'éditeur Fayard a également été relaxé.
L'avocat de l'association, Me Lef Forster, a immédiatement fait savoir qu'il allait faire appel de ce jugement. "Le tribunal avec une certaine honnêteté a jugé que les propos étaient déplacés, mais a eu une lecture modérée de ces propos, une lecture que SOS-Racisme ne partage pas", a souligné Me Forster, faisant part de sa "grande tristesse".
SOS Racisme avait déposé une plainte en octobre 2006, reprochant à Pierre Péan d'avoir écrit que les Tutsis avaient recours au mensonge et à la dissimulation ou étaient des professionnels de la manipulation, l'écrivain citant parfois d'autres auteurs dans les pages poursuivies.
Le tribunal a rappelé que Pierre Péan avait fait référence au mot rwandais "ubwenge" que l'écrivain a sommairement traduit par "culture du mensonge et de la dissimulation" alors qu'il s'agit selon plusieurs témoins entendus au procès d'un concept "perçu dans cette culture comme valorisant une qualité intellectuelle et un mode de comportement".
"Replacée dans son contexte, la formulation (...) aussi brutale qu'elle puisse apparaître, spécialement pour les victimes d'un génocide, ne peut être considérée comme l'imputation d'un fait précis visant à jeter le discrédit sur l'ensemble des Tutsis", a souligné le tribunal notant que l'auteur prête aussi "ce particularisme culturel aux Hutus et plus généralement aux Rwandais".
Le tribunal retient également le caractère engagé de l'écrivain de 70 ans qui, "sans jamais nier ni banaliser l'existence du génocide dont ont été victimes les Tutsis, entend contrer une vérité officielle sur le drame rwandais et dénoncer les stratégies de désinformation, de manipulation et d'instrumentalisation de l'opinion publique par le régime de Paul Kagamé et ses partisans".
Quant à la "provocation à la discrimination raciale", les juges ont souligné que la formulation employée par Pierre Péan, une fois replacée dans le contexte, ne contient "aucun appel ni aucune exhortation à la discrimination, à la haine ou à la violence susceptible de provoquer chez le lecteur un rejet ou une réaction à l'encontre des Tutsis".
"L'objet de ce livre est un véritable combat politique qui consiste à dénoncer un régime dictatorial", a insisté Me Florence Bourg, l'avocate de Pierre Péan. "Pour nous, c'est une vraie victoire, la victoire de la liberté d'expression et du débat d'idées sur un sujet très sensible", a ajouté l'avocate, dénonçant le "terrorisme intellectuel" autour de ce "livre politique de 600 pages".
Le tribunal a en revanche débouté Pierre Péan et son éditeur qui réclamaient la condamnation de SOS-Racisme pour "poursuites abusives". Il a également estimé que les propos tenus par un témoin au procès, comparant le livre à "Mein Kampf" et M. Péan au négationniste Robert Faurisson, "ne sauraient être regardé(s) comme étranger(s) à un procès pour diffamation raciale", excluant des poursuites.
LA PRESSE CANADIENNE 7 novembre 2008
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