Monday, February 20, 2006

THE MASTER RACE GOES TO THE DOPED -- ou -- C'est le plus fort (intoxiqué) qui toujours gagne

THE MASTER RACE GOES TO THE DOPED -- ou -- C'est le plus fort (intoxiqué) qui toujours gagne

[Voilà two articles (the first in French et le second en anglais) très complémentaire. Both parlent de la power de la culture dominante--littéraire or financière. Mais quand on est mort, on est mort--and when you're not . . . pas du souci, you'll be dead soon enough. So, pourquoi pas stand up pour la verité vertueuse? Thanks for these to Le Requin canadien, and CM/P's own NKorean hand, Greg Elich. --mc]

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Peuple à genoux devant la race supérieure

par Michel Brûlé


Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Américains et les Anglais n’ont pas cessé de faire la guerre aux quatre coins de la planète tout en faisant la morale à tout le monde. À ce sujet, je vous conseille de lire Le Livre noir des États-Unis de Peter Scowen. Or, la guerre la plus importante et la plus efficace que les Américains ont menée demeure celle de la culture. « With the films come the products » (traduction : Les gens voient des films américains et ils achètent ensuite des produits américains), disait William Hays, président de la M.P.A.A., l’association des plus importants producteurs et distributeurs du cinéma américain.

La liste de best-sellers du New York Times est la plus influente du monde. Dans des petits pays comme la Bulgarie, qui ont soutenu comme des moutons la guerre en Irak, les éditeurs les plus prospères ne publient que des traductions de livres anglophones puisés dans cette liste composée uniquement d’auteurs anglophones. Dans la liste de best-sellers du Times de Londres du 24 septembre 2005, soit en pleine rentrée littéraire, il n’y a pas un seul écrivain non anglophone. Louis de Bernières (écrit sans accent grave sur le E !), l’auteur de Birds Without Wings, est né en Angleterre et écrit en anglais. Qu’en est-il de la liste des best-sellers du Globe and Mail, le soi-disant plus prestigieux journal canadien ? Que des anglophones, encore une fois ! Maintenant, répétez 100 fois sans vous étouffer de rire : « Le Canada est un pays bilingue. » Cela vaut-il la peine de jeter un coup d’œil à la liste de best-sellers d’un quotidien australien ? Évidemment que non !

Regardons du côté de l’Allemagne en scrutant la liste de best-sellers du réputé magazine Der Spiegel. Toujours le 24 septembre 2005, sur les 20 titres que comptent la liste : 6 livres sont germanophones, 2 Français et les autres, anglophones. En France, la liste des 10 meilleurs vendeurs de la FNAC ne comptent que deux anglophones, J. K. Rowling et Paul Auster, les autres étant tous Français. Et au Québec, sur les 30 premiers titres du palmarès Renaud-Bray, on en compte 12 québécois, 10 français, 1 afghan, 1 espagnol, 1 brésilien et 5 anglophones. Et dire que ces tartuffes, journalistes et politiciens, qui nous rabâchent les oreilles en disant que les Québécois sont repliés sur eux-mêmes, sont partout dans nos médias !

Tout le monde sait que La Presse est fédéraliste et que la commission Gomery n’a pas ébranlé un seul de ses éditorialistes. Et ces gens-là continuent à dénigrer les nationalistes qu’ils appellent « les purs et durs ». Mais qui sont les vrais purs et durs ? Si la commission Gomery n’a pas suscité chez eux la moindre petite remise en question, j’ose parler de fanatisme. La Presse n’est pas seulement fédéraliste, elle est aussi pro-Commonwealth, pro-États-Unis. Je me souviens d’une manchette au sujet du joueur de tennis Tim Henman intitulée « L’espoir britannique ». Il faudrait être fiers de faire partie du Commonwealth ! Et, bien évidemment, il faudrait adorer les États-Unis, le plus grand allié de l’Angleterre. Il faudrait prendre parti pour Lance Armstrong, que le journal français L’Équipe a accusé de dopage, par « nationalisme nord-américain », comme l’a si piteusement affirmé Ron Fournier. En d’autres termes, c’est un tricheur, mais on va l’appuyer aveuglément parce qu’il vient du même continent que nous. Pour penser comme ça, il faut avoir eu un beau zéro en histoire ! On a perdu la bataille des Plaines d’Abraham et il faudrait se mettre à aduler ceux qui nous ont fait subir la défaite !

On le voit ci-dessus : les anglophones ne s’intéressent qu’à la culture anglophone. Il est facile de traduire un livre, mais les anglophones ne lisent pas de traductions. Faudrait-il que j’écrive des livres en anglais pour que les anglophones m’aiment ? Ça ressemble à « parle anglais ou meurs », ne trouvez-vous pas ?

Selon la logique fédéraliste, si je suis fédéraliste, pro-Commonwealth et pro-États-Unis, je suis ouvert sur le monde. Si je suis nationaliste, je suis replié sur moi-même. Pourtant, je suis bel et bien nationaliste et, pour moi, ça veut dire que j’aime le Québec et sa culture et que je m’intéresse à toutes les autres cultures, y compris celle des anglophones. Il est intéressant de s’ouvrir aux autres cultures, mais il est important de soutenir la nôtre. Une étude réalisée par Alexandrine Foulon des Éditions HMH révèle que les journalistes québécois accordent un maigre 45,75 % de leurs articles et reportages à la littérature d’ici comparativement à 54,25 % à la littérature étrangère. Les pauvres aliénés culturels, qui rêvent d’être des Français de France ou des anglophones, ont leur tribune à Radio-Canada et à La Presse.

http://www.journalmir.com/membres/courrant/editorial/index.sn


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Chosun Ilbo (Seoul)
January 28, 2006

U.S. IN SWEEPING PLAN TO STRANGLE N.KOREA'S CASH FLOW

The U.S. is readying fresh sanctions against North Korea over the regime’s
alleged financial crimes that will be significantly more severe than the
ones already in place. Raphael Perl, a congressional researcher in charge of
tracking Pyongyang’s drug dealings and counterfeiting, said Friday
authorities completed a rough draft of an executive order that would stop
any financial firms involved in transactions with North Korea from
conducting business in the U.S.

That will mean all banks, brokerage houses and insurance firms and refers
not only to illegal transactions but to any financial deals with the North,
Perl told the Chosun Ilbo on the phone. Once the regulations are finalized,
“the message to financial institutions operating in the U.S. will be that
the time has come for them to choose between the U.S. or North Korea,” he
added.

Observers will be watching closely if the draft takes effect since it is far
more sweeping than the sanctions already in place. The U.S. in September
pinpointed the Macau-based Banco Delta Asia as Pyongyang’s primary money
laundering channel and induced China to close North Korea’s transaction
account there, while a presidential decree froze the U.S. assets of 11 North
Korean trading firms. In December, Washington issued an advisory warning
North Korea would probably seek to take advantage of other foreign banks for
its illegal transactions.

But under the draft order, almost all finance companies would be effectively
prohibited from doing business with North Korea. That would also affect
international financial institutions outside the U.S. and thus deal a heavy
blow to North Korea’s overseas trade.

In Perl’s reading, financial institutions would have a choice whether they
are with or against the U.S., but given the importance of their U.S.
interests, it would in effect force most major international firms to stop
dealing with the North.

Given that Pyongyang is already boycotting six-party talks aimed at
dismantling its nuclear program over the earlier measures, the plan could be
the death knell for the negotiations. The news comes in a week when
President Roh Moo-hyun warned of friction between Seoul and Washington if
the U.S. tries to solve the North Korea problem by strangling the regime,
and is unlikely to improve strained relations between the two allies. It is
not wholly unexpected, however, since the White House has several times
warned of possible “additional measures” against the North.

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